mercredi 14 septembre 2011

Coup de mou

Cette nuit, j'ai dormi 7 heures. Je me suis levé 10mn avant la sonnerie du réveil avec la sensation d'avoir fait le tour du cadran.
Fantastique.
Nous démarrons la journée un peu plus tard aujourd'hui, ce qui me laisse le temps de déposer mes kids à la crèche, puis de filer direction quai de Bourbon.



La régie a installé un barnum quai d'Anjou. Nous faisons un tour des lieux avec Léna et décidons de déplacer le QG de la régie quai de Bourbon.
Nous shootons deux plans avant de discuter avec Julien, qui trouve une idée excellente, qui remet en cause tout le découpage.
De ce fait, nous allons passer la journée à improviser avec une conséquence nette : il nous faut du temps pour décider de chaque plan.



Du coup, un "flottement" s'installe sur le plateau, qui va finir par complètement plomber le rythme de la journée.
A cela s'ajoute la galère de tourner des séquences en voiture. Ça prend un temps de malade â chaque fois. Nous carburons alors à la moyenne de 3 prises par heure. Pour moi qui suis habitué au rush des 48 hour film projects, l'épreuve tourne au supplice.



J'apprends dans la douleur à quoi ressemble un "vrai" tournage, avec une grosse caméra et une équipe complète.
Au final, nous ne tournons que 9 plans aujourd'hui.
C'est peu.
Nous avons quand même la satisfaction d'avoir mis en boite quelques chouettes plans, dont les derniers plans du film !
Mon pote Bruno Detante est venu jouer un rôle de tueur à gages. Le découpage final est ainsi fait qu'on ne verra quasiment pas Bruno. J'en suis un peu triste mais néanmoins ravi de l'avoir eu sur le tournage.
Merci également â Yannick Pécherand, Laurent Rippol et Stéphane Tranquilin qui sont venus faire des photos.



J'ai un peu peur d'avoir entamé le moral de l'équipe. Sur un tournage, il n'y a rien de pire qu'un Realisateur qui donne l'impression de ne pas savoir ce qu'il veut.
Aujourd'hui, j'ai pris conscience des limites de mon attitude cool sur les tournages. D'un côté, je contribue à instaurer une bonne atmosphère sur le plateau. Mais d'un autre côté, je donne le "la" d'un tempo tranquille, peut être trop tranquille, qui pose les bases d'un travail plus lent.
On va tâcher de redresser la barre dès demain.
Une grosse journée nous attend.

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