mercredi 6 mars 2013

Distribution de galettes

Ayé, j'ai reçu tous les DVD et Blu Ray de Lapse.
J'ai commencé à en envoyer par la Poste. Le processus est particulièrement fastidieux.
Je commence par compiler les adresses d'envois sur un fichier numérique dans mon smartphone, je file à la Poste avec un sac rempli de galettes.
J'achète des enveloppes pré affranchies (4.50€ pièce. Pas très cher à l'unité, mais ça va commencer à compter si j'en envoie au 114 contributeurs ainsi qu'à la soixantaine de personnes qui ont collaboré au film), j'écris chaque nom, prénom, adresse sur chaque enveloppe, j'écris mes nom, prénom, adresse sur chaque enveloppe et j'envoie le tout.
Tout ça prend BEAUCOUP de temps.


Du coup, je vous proposerai bien quelque chose : un rendez vous dans Paris (pour les parisiens, of course) avec une distribution de galettes dans la joie et la bonne humeur.

Y'a t-il des candidats ?


lundi 4 mars 2013

Des Prix !

Lapse, en compétition le week end dernier au Richmond International Film Festival (RIFF), en Virginie, USA, en repart avec deux prix, et non des moindres.
- Meilleur court métrage
- Meilleur réalisateur





Merci à William Dresden et Grayson Wolfe d'avoiur assisté à la projection et réceptionné les prix !
Ils m'ont dit que la session Questions-Réponses d'après la projection a été assez fournie, et que le public a salué la musique du film.
Big Up à Etienne Forget et à tous les membres de l'équipe du film dont le travail est célébré par ces deux prix.
Lapse en est donc à sa 5e récompense, série en cours...



lundi 14 janvier 2013

Les galettes arrivent !

Chers soutiens du film, je vous présente mes plus plates excuses : l'attente n'a que trop duré.
Les galettes du film devraient arriver très prochainement, et toutes celles et ceux qui en ont commandé une seront servis.
Si j'oublie quelqu'un, il est invité à se manifester bruyamment par mail.

Merci à vous !


lundi 10 décembre 2012

3e festival, 3e prix !

La nouvelle est tombée ce matin, avec 9 heures de décalage horaire : "Lapse" a remporté le prix du meilleur court-métrage à l'Anchorage International Film Festival !!
Le film remporte ainsi son 3e prix pour son 3e festival. "C'est un bon ratio", m'a précisé mon ami réalisateur Guillaume Pierret, dont le court-métrage "Matriarche", lui aussi en compétition à Anchorage dans une autre catégorie, termine runner-up (2e) de la compétition.

Tous les détails sur la page du festival : http://www.anchoragefilmfestival.org/2012/

Encore un grand BRAVO à toute l'équipe du film ainsi qu'un grand MERCI à toutes celles et ceux qui l'ont soutenu !




lundi 29 octobre 2012

2e festival, 2e Prix !

La nouvelle est tombée ce matin, Lapse remporte le prix du meilleure montage, à la première édition du London City Film Festival. Je suis ravi que le travail d'Audrey Simonaud soit récompensé, elle l'a bien mérité.
Retour sur un festival assez... surprenant.

Vendredi 16 octobre 2012

Mon Eurostar est à 17h43. J'arrive à la Gare du Nord vers 16h, à la faveur d'une réunion écourtée. Je retire mes billets et m'aperçois que je n'ai pas mon passeport sur moi. "Qu'à cela ne tienne" m’apostrophe une petite voix intérieure, "tu as ta carte d'identité.
Certes, certes. Seulement voilà, la carte en question est périmée depuis maintenant 6 mois. Or, j'ai un passeport tout neuf à la maison. Je décide de rentrer le chercher chez moi.
J'arrive vers 16h30, retourne tout l'appartement et ne retrouve pas mon passeport. Il est 16h45, je dois repartir si je veux être à l'heure pour l'embarquement. L'Eurostar, c'est pas le Paris-Charleville Mézières. Faut passer les douanes, les portiques de sécurité, arriver 1/2h en avance, ça rigole pas.
C'est donc à la fois énervé et anxieux de mon passage aux Douanes que je déboule au pas de course à la Gare du Nord, à 17h15.



Aux douanes françaises, on me dit qu'ils veulent bien me laisser passer, mais ils sont persuadés que les anglais ne seront pas aussi cléments.
Goddamit !
Vais-je échouer aussi près du but ?
Le douanier anglais regarde ma carte, examine la date, m'informe qu'elle est périmée.
RULE NUMBER ONE : obtempérer : Je baragouine que je suis au courant, que j'ai un passeport tout neuf et tout, mais impossible de remettre la main dessus.
Il me demande la raison de mon voyage.
Je lui explique que je vais défendre mon film qui est sélectionné dans un festival de court-métrages, à Londres. Il me regarde avec des yeux ronds, qui semblent dire :
- "c'est le pipeau le plus original qu'on m'ait fait cette semaine. Good one mate."
Il discute avec sa collègue, elle marmonne un truc, ça commence à pas sentir bon pour moi.
Il me dit qu'il va me laisser passer mais qu'il faut impérativement que je fasse refaire ma carte dans les plus brefs délais.
RULE NUMBER TWO : rester courtois : Je remercie, promets de la faire refaire très vite et me confonds en excuses.
10 minutes plus tard, je m'asseyais dans l'Eurostar.
Le trajet passe rapidement, et me voilà arrivé à Saint Pancras. Ça fait tellement longtemps que j'étais pas venu à Londres, que j'avais jamais mis les pieds à Saint Pancras. A l'époque, la gare internationale était Waterloo.
Je retrouve mon cousin, que j'ai pas revu depuis un bail, et qui m'a gentiment proposé de m'héberger.



La soirée se passe super bien, malgré le froid et la petite pluie qui tombe en continu.

Le lendemain matin, nous partons pour le Genesis Theater a Whitechapel, où le festival a lieu. Première mauvaise surprise, tout un tas de lignes de métro sont fermées pour travaux. On fait donc des détours et arrivons à 10h30 (heure théorique du début de la projection) alors que nous avions prévu d'arriver à 10h.
Y'a un peu de monde, mais rien n'a encore commencé. Les problèmes de métro semblent avoir retardé une majorité de participants. On nous informa finalement que la projection va avoir lieu, avec une petite quarantaine de minutes de retard sur l'horaire initialement prévu.
C'est le maximum qu'ils peuvent s'autoriser. Une projection de "Skyfall" est prévue en début d'après midi et, comme nous le dit notre hôtesse, "On ne peut faire attendre James".



Nous entrons dans une salle plutôt grande et atypique. 2 étages, un balcon, des décorations ondulées, et une distance assez importante entre l'écran et le premier rang.

A l'écran, une mire est projetée. L'image est un peu de traviole, et on entend une sale "ronflette", typique du grésillement produit par une prise électrique défectueuse, ou ce genre de trucs.

Après une brève présentation et une salve d'applaudissements, la projection démarre.

Et là, c'est le drame.

L'image est moche. Elle est comme coupée en deux, avec la moitié inférieure en retard de quelques frames sur la moitié supérieure. Ça donne un étrange effet de rolling shutter typique des vidéos tournées avec un téléphone portable.
Mais ce n'est pas le pire.

Non.
Le pire, c'est que le son du premier court-métrage qui nous est projeté, arrive à peu près deux bonnes secondes avant l'image.
"Please, wait !" entend t-on dans la salle alors que le visage de la comédienne est figé à l'écran.
Et deux secondes plus tard, sa bouche mime ce qu'on vient d'entendre.
En un mot comme en cent, c'est insupportable.
Ça gâche complètement le visionnage, il devient très difficile d'entrer dans l'histoire.
Sur le coup, on se dit que le bug va être rapidement réglé.
Mais rien ne se passe. Le film continue à se dérouler de travers, sans aucune intervention extérieure. Comme si nous étions les seuls à remarquer ce qu'il se passe d'anormal.
Puis on se dit que le bug ne doit toucher qu'un seul film. Qu'ils l'ont reçu comme ça. Et que ça se passera bien pour les films suivants.
Ah ben juustement, voilà le film suivant qui démarre...
"CAMARILLA PRODUCTIONS ET TRACTOFILM PRESENTENT"... ouille, j'ai déjà vu ça quelque part...
Dès les premiers instants surviennent les premiers décalages entre la voix d'Hubert Saint Macary et les sous-titres. Je comprends immédiatement que mon film va subir le même sort. Vincent Londez quitte la salle immédiatement. Je reste encore, quelques poignées de secondes, pour appréhender l'ampleur du naufrage. On entend l'impact d'un accident sans même le voir. Hubert est devenu muet mais sa bouche bouge quand même. Vincent est aphone. L'image est coupée en deux.
Ça fait beaucoup. Je ramasse mes affaires et sors moi aussi. Je retrouve dans le hall Vincent Londez en conversation avec des membres du staff.
Ce qu'il m'apprend est encore pire que ce que je croyais. Les organisateurs savaient que c'était buggé. et ils ont quand même lancé la projection. Ils sont partis à la guerre avec des pistolets à eau, écartant les bras et ouvrant les mains pour une crucifixion annoncée.
Le plus difficile à comprendre dans cette histoire c'est deux choses :
1 - Pourquoi n'ont ils pas prévu de plan de secours ?
2 - Pourquoi n'ont il pas effectué leurs tests la veille ou l'avant veille afin d'être en mesure d'activer le plan de secours en question ?

Un plan B, c'est pas sorcier. Il suffisait d'un ordinateur avec tous les fichiers video dessus, un câble HDMI et VLC ou Quicktime Player pour lire le tout. La qualité aurait été inférieure à celle d'un DCP, mais au moins, les films auraient pu être projetés dans des conditions à peu près décentes.

Complètement désœuvrés, les organisateurs nous ont alors demandé ce qu'on voulait qu'ils fassent. On leur a demandé d'arrêter la projection. Par respect pour le public (dont une partie avait payé leurs billets - qu'ils se sont fait rembourser par la suite), et par respect pour toutes les personnes qui avaient travaillé à la qualité des films projetés.

Ils ont donc arrêté le film aux 3/4. Du coup, j'ai été régulièrement interpellé par des personnes qui, pour une raison qui m'échappe au vu des conditions de projection, étaient tellement rentrés dans le film qu'ils voulaient ABSOLUMENT en connaitre la fin !
J'en ai presque regretté d'avoir demandé à interrompre la projection...

Nous avons ensuite croisé le responsable technique de la projection. "LE" responsable.
Il m'a expliqué avoir galéré 3 jours et 3 nuits ("lol") à sortir un fichier DCP global, qui comprenait tous les films projetés. Sauf que certains films étaient en 24 images par secondes, d'autres en 25. Certains en 16:9, d'autres en 2:35...
Et que l'harmonisation des formats a été une vraie galère. Et que le problème d'image venait du câble SDI chépakoi, etc...
Je n'avais qu'une envie, c'était de partir de là. Je ne lui ai donc pas posé davantage de questions.

Au final, je trouve assez incompréhensible qu'un festival se donne autant de mal pour organiser un évènement international, s'inscrire sur withoutabox, louer un cinéma, faire venir des photographes, convier la presse, mettre en place un site web pas trop moche pour présenter une projection à ce point désastreuse.

Nous sommes repartis dans le froid, la pluie et les cohues des festivités du dernier week end avant Halloween.



Le lendemain, je recevais un email m'apprenant que les "vainqueurs" seraient annoncés sur le site du festival, dès lundi. Etrange impression que de récompenser des films que personne n'aura vu, en dehors du jury. Ce matin, donc, nous apprenions que Lapse avait remporté le prix du meilleur montage. Une bonne nouvelle qui clôture un week end assez... particulier.







jeudi 18 octobre 2012

Jaquette, suite (et fin ?)



Je n'avais pas idée à quel point ça pouvait être compliqué de réaliser une jaquette de DVD lorsque :
- on n'en a jamais fait auparavant
- on n'est pas spécialement doué pour le graphisme

Déjà, faut trouver les dimensions exactes de la jaquette en question. Google est mon ami. Sauf que sur Google, on trouve pas mal de chiffres différents. Certains sites parlent d'une marge, d'autres pas. Les chiffres diffèrent de quelques millimètres ci et là. Rien de grave, mais à qui se fier ?
Bizarrement, je n'ai pas eu l'idée de sortir une vraie jaquette et de la mesurer (je ne sais même plus si j'ai un double décimètre quelque part chez moi...). J'ai fait confiance au site qui m'avait l'air d'être le plus sérieux en la matière, en l'occurrence, le site d'un prestataire d'imprimerie de jaquette et de pressage de DVD.
Une fois le document créé dans Photoshop, l'angoisse monte.
"Alors, je mets quoi sur la jaquette ?"
L'affiche, ok.
Les noms, je les mets sur la face au au dos ?
Parce que je vais les mettre au dos de toutes façons. lors pourquoi les remettre sur la face. Ça va "alourdir" un peu mon affiche non, tout ce texte ?
Je mets les sélections en festivals ?
"Cannes Short Film Corner", c'est un peu bidon de le mettre non ? Mais si c'était réellement bidon, personne ne le mettrait. Or, TOUT LE MONDE le met. Ça doit pas être si bidon que ça finalement...
Allez, je le mets en haut à droite, en pas trop gros. Au pire, je pourrai le dégager.
Ok, la face, c'est bon.
c'était fastoche finalement.
Maintenant le dos.
Ah, le dos...
Je mets quoi ?
Des photos ?
Ok, mais lesquelles ?
Les tronches des personnages ?
Super. Je vais mettre une vignette sur les photos...
Mmmh, pas top la vignette finalement...
Je mets quoi en fond ?
Noir c'est tristoune...
Faudrait quelque chose... Une texture ?
Pffffff.... J'en sais rien...
Allez, on verra après (clique sur l'image pour l'agrandir)


Le prix à Trouville en jaune fluo, ça claque trop. C'est pas très cohérent avec la sobriété de l'affiche designée par Nicolas Cliet Marrel. Je vais le passer en N&B.
Il manque quoi d'autre...?
Tiens, je vais mater un vrai DVD pour voir.

MAIS Y'A UNE TONNE DE TRUCS !!

Accord parental, blabla, la durée, le format... le casting OK... plein de petits logos chelous.
Les prods, le logo "DVD Video", au cas où on penserait acheter une VHS. Pratique ça.
Y'a une phrase d'accroche, ok.
Ah zut, y'a des critiques de presse, très souvent. On n'a pas de critique de presse nous... Et même si on en avait, ça me ferait bizarre d'écrire au dos de la jaquette du DVD de mon court-métrage :
- "LE FILM NOIR DE L'ANNEE"
- ou encore "UNE REUSSITE !"
- Voire : "JAMES GRAY ET JACQUES AUDIARD PEUVENT ALLER SE RHABILLER", ahem...
L'auto marketing, c'est parfois compliqué.

Du coup, j'ai décidé de ne rien mettre.
Comme je séchais sur la partie graphisme pur, j'ai demandé à Webmyart, qui avait bossé en 2008 sur mon tout premier site web.
Il m'a proposé un truc très chouette, avec une texture de fond un peu grungy, et une photo désaturée de Victor (le personnage principal) en arrière plan (clique sur la photo pour l'agrandir).




Du coup, j'ai rebondi dessus.
J'ai choisi une texture moins trash et ai préféré mettre une image de Julia, le personnage inteprété par Elsa Kikoïne. Du point de vue de Victor, c'est elle la clé. Et comme elle est un peu en "arrière plan" de l'intrigue, ça faisait parfaitement sens de la mettre en arrière plan des autres images.
J'étais en train d'intellectualiser comme un furieux le dos d'une jaquette de DVD.
"Garçon ! Une tisane s'il vous plaît !"
Je vous passe les détails techniques où j'ai passé des plombes à tester TOUS les modes de fusion possible entre les images, l'arrière plan et les textures pour trouver "le bon look".
Au final, je me suis arrêté à ça (clique sur l'image pour l'agrandir):



Ça montre les personnages principaux, ça raconte pas trop de choses sur le film. La vignette sur la tranche laisse comprendre que ça va barder à un moment. L'affiche reste sobre malgré les couronnes de lauriers (l'idée était d'éviter de transformer la silhouette en homme sandwich). Le seul truc sur lequel j'hésite encore,n c'est le pitch du film. Je vais p'tet le mettre en ligne, juste au dessus des 3 photos.
Qu'en penses-tu, lectrice/lecteur avisé(e) ?

mercredi 17 octobre 2012